Conférence dans le cadre du Séminaire "Expériences de pensée : pratiques et conséquences" , organisé par le Centre de Recherches sur les Relations entre Littérature, Philosophie et Morale ( CRRLPM).
Coordonné par Thomas Mondémé
Frédérique Leichter-Flack poursuit ici la réflexion engagée avec son livre paru en 2012 aux éditions Alma, Le Laboratoire des cas de conscience.
A PROPOS DU LIVRE
A-t-on le droit de sacrifier une vie pour en sauver plusieurs autres ? Jusqu’où doit-on se montrer solidaire envers quelqu’un qui ne nous est rien ? Comment rendre justice quand il y a mort d’homme, mais ni responsables, ni coupables assignables ? Est-il juste de mourir pour ses idées ?
Des questions de justice sociale jusqu’aux nouveaux enjeux de la bioéthique ou du droit international, le débat moral s’invite sur tous les terrains. Mais la théorie de la justice ne peut pas tout : un scrupule, un souvenir, un doute, peuvent submerger ou brouiller la réflexion. Parce qu’elle prend en charge cette part des émotions et de l’imagination, la littérature offre de brillantes et nouvelles ressources pour nous aider à répondre à la question récurrente : qu’est-il juste de faire ?
Forte de son expérience auprès d’étudiants et de futurs décideurs, Frédérique Leichter-Flack nous propose de réfléchir, avec Kafka ou Gogol, Camus ou Melville, Dostoïevski ou Hugo, aux questions primordiales d’aujourd’hui. La littérature est le laboratoire des cas de conscience. . .
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Cursus :
Ancienne élève de l’Ecole normale supérieure, agrégée de lettres modernes, docteur en littérature comparée, Frédérique Leichter-Flack est maître de conférences à l'université Paris Ouest Nanterre et à Sciences Po Paris.
Ses travaux portent sur les rapports entre éthique, pensée politique, droit et littérature. Elle a également collaboré, en tant que consultante sur les enjeux de droits de l’homme, aux travaux de la Direction de la Prospective du ministère des Affaires étrangères et européennes.
Cliquer ICI pour fermerDernière mise à jour : 25/04/2013